jean d ormesson le train de la vie
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Jevous propose de commencer la journée avec ce texte inspirant de Jean d'Ormesson ! « À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage Au fur et à mesure que le temps passe,
Aucours de l'un de ses derniers passages dans La Grande Librairie, Jean d'Ormesson présentait son ouvrage « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle ».
Ala naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants,
Letrain de la vie. Auteur de l’article Par Raphaël Devillers; Date de l’article 18 août 2020; Imprimer. par JEAN D’ORMESSON « À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage Au fur
Application De Rencontre Gratuit Pour Iphone. Home»Editos»Jean d’Ormesson aimait la vie et le vin 2017-12-09 Nous tenons à rendre hommage à Jean d’Ormesson. Il est difficile d’être triste tant son esprit lumineux et son regard rieur considéraient la mort avec philosophie. Il portait avec élégance la culture française et les humanités, dont il tirait profit pour bâtir une réflexion politique sage, modérée, éclairée. Il aimait la vie et le vin ! Rien n’est plus proche de l’absolu qu’un amour en train de naître. » Jean comte d’Ormesson, prince des lettres The Author Vladimir Kauffmann Vladimir Kauffmann est éditeur et directeur de la rédaction de la RVI Après des vendanges et des vinifications miraculeuses à Pétrus en 1995 et une carrière en banque d’affaires à Londres, Singapour, Genève et Paris, il revient à ses premiers amours et reprend la RVI en 2010. Passionné de voyages et de toutes les régions viticoles, Vladimir a un regard pétillant sur les vignobles français et étrangers et sur la distribution et l’export. Retrouvez la chronique internationale de Vladimir Kauffmann dans l’émission "In Vino" sur BFM Business et sur
AFP/Getty Images Jean d'Ormesson, le chenapan magnifique. AFP/Getty Images C'était il y a quelques années déjà, Patrick Poivre d'Arvor nous avait invités sur le plateau d'Ex-Libris, lui, pour présenter son nouveau livre "Casimir", moi, pour... ma biographie de Jean d'Ormesson. Une bibliographie! Presque l'assurance d'une postérité littéraire, douloureusement enviée à Chateaubriand. Avril 2015. C'est fait, avec l'édition de quatre de ses œuvres majeures dans La Pléiade, quarante-deux ans après son entrée sous la Coupole, Jean d'Ormesson devient doublement immortel. Ce qui le rapproche encore de l'un de ses plus chers personnages Dieu. Lors de l'une de ses dernières interviews à la télévision, Louis-Ferdinand Céline répétait à Louis Pauwels "Les hommes sont lourds. Ils sont lourds. Ils sont lourds!" Jean d'Ormesson est léger. Léger comme ces "Chevau" des unités poudrées de l'Ancien Régime. Léger comme ces escadrons volatils orphelins de l'épopée napoléonienne pulvérisés lors des dernières charges de 1940. Réellement léger. Mais pas comme le lui reprochaient certains critiques littéraires grincheux à la publication de ses premiers livres, moquant en lui un "mauvais frère de Françoise Sagan". Réellement léger, mais pas faussement léger, comme aujourd'hui, veulent encore le croire certains commentateurs bien intentionnés qui pensent déceler chez lui une posture -une imposture- mondaine. Léger. Pas de gras. Pas de psy. Pas de pathos mélancolique. Un parti-pris de longue date devenu une sorte d'ascèse. Un travail constant depuis plus de cinquante ans. Une gymnastique quasi métaphysique. Léger. Une plume. Marc Fumaroli note dans sa préface aux ouvrages choisis par l'écrivain pour l'édition de La Pléiade "Même s'il n'a pas été un "Hussard", Jean d'Ormesson tient à eux par ce parti pris vital d'émerveillement et de joie qui allège le poids de l'existence et en conjure les ombres". "La profondeur est à la surface", écrivait déjà Oscar Wilde. "Entre moi et moi, on ne pourrait pas passer une feuille à cigarettes" aimait à déclarer, vantard, le ludion du quai Conti. "Je jouis, il est vrai, d'une mauvaise santé de chemin de fer" ajoute en souriant l'auteur de "Du côté de chez Jean". Micro flash-back. La Bavière et les gorges généreuses de ses serveuses de bière, plus bombées que celle de Sissi; Bucarest et "le petit Paris", cher au couple Morand, puis le Brésil, terre d'exil de Georges Bernanos. Enfant, puis adolescent, Jean d'O suit son père, André, diplomate, "libéral, janséniste et républicain" au hasard de ses affectations. Une école de l'Europe buissonnière à la Blondin, qui ne lui donnera vraiment pas le goût d'envisager une carrière professionnelle. Jeannot, certes, a vu du pays, mais peut-être, pour cela, est bien décidé à ne rien faire. "Rien!", comme disait Louis XVIII, le comte de Provence. C'est décidé, rentré à Paris, chez ses parents, au 97 de la rue du Bac, à deux pas de l'Hôtel de Clermont- Tonnerre, où Chateaubriand, moribond, entend le canon de la révolution de juillet qui déboulonnera bientôt la statue du "roi poire", l'Orléans, le roi des Français, ayant accepté le drapeau tricolore de "la gueuse". "Bien fait!", murmurera l'Enchanteur, entre deux spasmes, à Mme Récamier. Non, Jean d'O, tel Tanguy, bien au chaud au cœur du faubourg Saint-Germain, observant depuis ses fenêtres déambuler les âmes mortes des Congrégations et les veuves d'officiers de cavalerie vers le magasin du Bon Marché, entre tintements de cloches de Saint-Sulpice et de Sainte-Clotilde, est décidé à ne rien faire. Il va avoir bientôt vingt ans. Et l'on est très sérieux quand on a vingt ans. Rien. Si ce n'est s'amuser. Et quoi de plus amusant que la Philosophie? Surtout si l'on intègre, après un bachot laborieusement décroché, une hypokhâgne et une khâgne à H4 aimablement troussées, la rue d'Ulm, si proche du charmant petit studio de cinéma des Ursulines, et de ses jeunes spectatrices aux jambes si longues. L'Ecole Normale Supérieure, potager de luxe des idées où l'on cultive de tradition, l'art du canular. Stop! Ça file! Incroyable Jean est agrégé de Philosophie. L'été, Nationale 7. En torpédo italienne, il cingle vers le soleil. Au fond, il ne veut toujours rien faire. A Paris, Jacques Rueff, grand argentier du général de Gaulle et ami de son père, intègre le jeune diplômé comme conseiller ministériel, un petit boulot de pistonné qui le fera glisser vers l'Unesco aux grandes verrières ouvertes sur les cultures du monde. L'UNESCO, une salle des pas perdus pour anthropologues, ethnologues, spécialistes du C cédille chez les Hmongs et autres fins observateurs de l'orgasme chez les bonobos. Jean d'Ormesson taille ses crayons quand Roger Caillois, bègue délicieux, l'amant en Argentine de la sulfureuse Vittoria Ocampo, le sorcier des pierres et des haricots sauteurs, lui demande de devenir le rédacteur adjoint de sa revue "Diogène", philosophique et littéraire en diable! L'UNESCO. "Un fromage sur un nuage". Engagé pour trois mois, Jean d'Ormesson y restera plus de trente ans. Et la littérature? "Quand j'étais jeune homme, je ne pensais pas écrire. Je me disais qu'il était inutile d'ajouter quoi que ce soit à Sophocle, Flaubert ou Proust. Et vous savez pourquoi j'ai fait mon premier livre, un vrai navet L'amour est un plaisir en 1956? Pour plaire aux filles!" Dix ans plus tard, le cheveu noir, gominé et tiré en arrière, "le nez de Raymond Aron et les yeux de Michèle Morgan", Jean d'O, fébrile, apporte un manuscrit à Gaston Gallimard, rue Sébastien-Bottin. "Un jour, raconte-t-il dans son avant-propos de la Pléiade, pour les motifs les plus bas, je voulais plaire à une fille qui me regardait de haut, je bâclai les quelques pages que j'apportai le cœur battant à la fée qui veillait à la porte de la grotte où se tenait le dragon aux filets rouges et noir. J'étais timide et orgueilleux. J'étais surtout idiot. J'attendis quinze jours la réponse manuscrite de Gaston Gallimard." Mais Gaston ne répond pas. Jean décide alors d'envoyer son œuvre à René Julliard, dont l'officine, au 30 de la rue de l'Université fait face à la boutique du trop indifférent Gaston. Bingo! Un dimanche à sept heures du matin, le téléphone sonne. Son livre est accepté! Il s'agissait d' "Au revoir et merci". Récit autobiographique et adieu feint et plus que prématuré à la littérature. "Je ne voulais plus écrire de romans. Ce que j'aurais souhaité faire, c'était de ressusciter ou d'inventer des univers. Hélas! La place était déjà prise par Chateaubriand, par Proust, par Joyce, par Wells, par Borges." Patience! Bientôt ce rêve va se réaliser. Vers la fin de l'année 1971, un petit pavé de 692 pages tombe dans la mare des lettres françaises. Celui qui l'a lancé n'est pas un ancien "Katangais" réchappé de la Sorbonne, mais un célèbre "mal connu" aux yeux et chemises ciel. Un jeune homme de quarante-six ans. "La Gloire de l'Empire, c'est son titre, est, comme l'écrira l'historien Jacques Le Goff, dans Le Nouvel Observateur, "une œuvre pionnière". Le premier roman des sciences humaines. Rompant totalement avec ses premiers livres, Jean d'Ormesson y raconte l'histoire par lui inventée, mais en même temps fortement inspirée par de multiples récits de l'histoire universelle -"un vertigineux collage d'événements anachroniques", s'émerveillera Jacqueline Piatier dans Le Monde- d'Alexis, fils des amours de la blonde Hélène, "née dans la grande forêt du Nord" et lointain descendant des Porphyre qui, après une jeunesse errante en compagnie d'un philosophe, règne à la tête d'un empire, affronte les hordes de barbares puis, à l'issue d'une folle conquête du monde, abandonne le trône pour apprendre à mourir. "L' Empire n'avait jamais connu la paix." Particulièrement réussie, la première phrase semble enveloppée par la musique envoûtante de Prokofiev dans l' "Alexandre Nevski" d'Eisenstein ou celle du film "Conan le barbare". "Un mélange de thèse universitaire et de recueil de farces et attrapes", écrit Marc Fumaroli dans sa préface à la Pléiade. "Je me revois encore en train de l'écrire dans mon lit, un soir, emporté par l'angoisse et par l'enthousiasme, racontera plus tard Jean d'Ormesson, j'avais dans la tête des souvenirs de l'Unesco, des images de westerns et de grands films japonais, Le Rivage des Syrtes, Gibbon et son Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain dans laquelle, dit-on, Churchill avait appris à lire, Jünger et Buzzati, tout un bric-à-brac superbe." Un "bric-à brac" couronné quelques semaines plus tard par le Grand Prix du Roman de l'Académie et, très vite, un vrai succès en librairie, dépassant le cap des exemplaires. Dans la foulée, Jean d'O est invité à rejoindre le sacro-saint comité de lecture de Gallimard -cette fois, c'est sûr, le téléphone de Gaston a bien fonctionné- et le 18 octobre 1973, l'auréolé est élu à l'Académie française au 12e fauteuil qu'occupait Jules Romain. En février de l'année suivante, le Toynbee iconoclaste de "La Gloire de l'Empire", coopté par Prouvost, le lainier, et Béghin, le sucrier, son beau-père depuis 1962, actionnaires majoritaires du Figaro, Jean d'Ormesson s'installe dans le grand bureau de Louis-Gabriel Robinet qui vient de mourir, pied de nez à l'ancien directeur-général du journal Pierre Brisson qui vouait une haine tenace à l'encontre du jeune insolent pour avoir osé écrire lors de la parution d'un maigre roman "On ne peut être directeur du Figaro et avoir du talent". Un best-seller, l'Académie, le Figaro! "Une vraie raclée d'honneurs" comme l'aurait dit Cocteau. Après les barbares, les Aristos. Son nouveau livre, Jean d'Ormesson a commencé à l'écrire dès le lendemain de la sortie de "La Gloire". Faut-il vendre la Cerisaie? Il était une fois la "cabane" d'un espiègle normalien. La "cagna", héritée par la famille de sa mère, une illustre famille comptant même parmi ses membres un régicide. Une immense bâtisse de pierre et de briques, hérissée de lanternons et noyée dans un océan d'étangs et de bois. Presque la cabane des Hohenzollern à Sigmaringen. Aux murs des communs tapissés de pieds de cervidés offerts à de nobles dames et résonnant à l'automne des clameurs étouffées de chasses seigneuriales. Saint-Fargeau, en Puisaye, près de chez Colette. Ne pouvant plus, avec son frère et ses cousins satisfaire, chaque hiver, la goinfrerie de cet héritage exigeant la ration en charbon de dix locomotives, ni le rapiéçage récurrent d'hectares de toiture, Jean d'Ormesson offrit à l'Etat, pour un franc symbolique, la maison de son enfance, en tentant de consoler sa mère par un "château de papier". Publié par Gallimard au printemps de 1974, "Au plaisir de Dieu" est une recherche du temps perdu, côté Guermantes. Version bourguignonne d' "Autant en emporte le vent", un film tourné trois ans plus tard pour la télévision attendrira des dizaines de milliers de téléspectateurs républicains. L'histoire d'une très vieille famille française -directement décalquée de celle de l'auteur mais aussi largement réinventée- en proie aux assauts de la modernité guerres, révolution technique et sociale, évolution des mœurs, des arts et des idées. "Le portrait-robot de l'aristocratie française!" s'exclamera, conquis, l'ami François Nourrissier. Il est bon Jean d'O! " 'La Gloire de l'Empire' et 'Au plaisir de Dieu' m'introduisirent enfin dans des cercles plus moins ou moins enchantés. J'écrivais. Quel bonheur! s'exclamait alors en 1978 l'auteur du "Vagabond" qui passe avec une ombrelle trouée. L'Académie française, la direction du Figaro, une relative notoriété se refermèrent sur moi, ah! Bravo. On me félicitait énormément. De vieilles dames et de jeunes garçons me demandaient d'écrire mon nom sur la première page de mes livres. Bravo. Encore bravo, j'avançais sous les pluies de fleurs dont rêvait mon enfance. Whoopee!" 1974. Il y a quarante ans. Le double de la suite aux Trois Mousquetaires. D'Artagnan et M. de Tréville ont vieilli. Pas Jean d'O. "Mais où est Suzanne Lallique?" s'inquiétait Morand auprès de son ami Giraudoux. Mais où est donc Jean d'Ormesson? Partout. En librairie, sous la casaque Gallimard, Lattès, Robert Laffont ou Nil, celle de sa très proche amie Malcy Ozannat ou celle de sa fille Héloïse; à la télévision chez Pivot, Denisot, Ardisson, Tesson, et plus récemment Ruquier ou François Busnel, au théâtre Hébertot, avec une unique pièce, "La Conversation", imaginant un dialogue entre Bonaparte et Cambacérès; au cinéma cette même année 2012, dans un film de Christian Vincent, "Les Saveurs du palais" où Catherine Frot joue le rôle d'une ancienne cuisinière de François Mitterrand et lui, l'ancien président de la République. Et bien sûr dans les colonnes de son cher "Figa-roo!" Hier, reporter en treillis sur les lieux du drame du génocide rwandais, aujourd'hui, à Neuilly, déplorant le sort des Chrétiens d'Orient. Eternelle cravate tricotée bleu marine sur les plateaux des talk-show ou pantalon rose et pieds nus en Corse -tel Jean Rochefort- "A ma guise!"- dans l'ancienne villa de Jean de Beaumont, voisine de celle de Maurice Rheims que lui a offerte sa femme Françoise, Jean d'Ormesson est chez lui chez nous. Comme il l'a fort longtemps été -Dieu oblige- à l'Elysée, au temps surtout des Pompidou, puis des Giscard, et même, beaucoup moins sans doute, des Mitterrand. Le rapport provocateur de l'académicien journaliste après son dernier entretien avec Mitterrand "Il m'a dit s'inquiéter de l'influence croissante du lobby juif en France", lui valut les cris d'orfraie du beau-frère, Roger Hanin. Bonaparte n'aimait pas Chateaubriand, ni ses successeurs de retour aux affaires, les Bourbons, craignant la plume légère de Figaro. "Si j'étais tout à fait heureux, si tout était parfait, je n'écrirais pas. J'écris parce que quelque chose ne va pas. Mais quoi? Je n'en sais rien. Je suis à la poursuite de quelque chose d'inconnu, d'un horizon incertain qu'il faut atteindre et qui se dérobe sans cesse." "Parce que la vie ne suffit pas" écrivait Pesoa, contredisant Morand auteur d'un tonitruant "La vie et rien d'autre". "Jean qui grogne, Jean qui rit" était le titre d'une chronique hebdomadaire très lue, il y a trente ans, dans le Figaro Magazine précédant bientôt, dans le magazine de Louis Pauwels et Robert Hersant, un autre billet de Jean d'O, intitulé "Chronique du temps qui passe", observation tracassante de l'auteur d' "Au plaisir de Dieu". Non, à le lire et surtout à le voir, Jean ne grogne jamais. Peut-être même pas devant sa glace. A Malcy Ozannat, aux yeux plus bleus et prédateurs que son vieil ami à qui je demandais si elle avait vu un jour Jean d'Ormesson de mauvaise humeur "Non, pas dans mon souvenir. Ou en tout cas presque jamais." Nous en étions restés là. "Je sais que mes livres sont autant de masques successifs" avouait dans les années quatre-vingt l'académicien à François Sureau, le dernier romancier de la vie du père de Foucault. En juin 2014, ayant appris quelques mois plus tôt l'existence de son cancer, Jean d'Ormesson déclarait à la Radio-télévision suisse "Je savais que j'avais 20 chances sur 100 de m'en sortir, ajoutant bien vite je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins." À voir également sur Le HuffPost
Voici un texte de Jean d'Ormesson " Le train de ma vie " À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage… Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie. Beaucoup démissionneront même éventuellement l’amour de notre vie, et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’aurevoirs et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons. Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage. Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous. Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train. » Jean d'Ormesson ICI Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. L’impermanence est une loi fondamentale de notre existence et de la nature, dont nous sommes une petite partie. C’est la seule chose qui est certaine dans notre vie tout change. Le changement est en fait la raison pour laquelle tout peut arriver. Tout ce que vous vivez à cet instant dans votre vie va passer. Tout ce que vous avez acquis, tout ce que vous ressentez – passera. Toutes les sensations physiques que vous ressentez vont passer. Toutes les pensées qui sont à cet instant aussi. Rien ne dure. Contempler notre propre impermanence est le réveil » le plus puissant qu’un être humain peut avoir. C’est une des premières prises de conscience de ceux qui participent à un programme ou un atelier de pleine conscience. Passez un peu de temps à contempler l’impermanence de tout dans votre vie, y compris dans votre propre corps. Apprenez à accepter profondément dans votre cœur, et vous verrez une plus belle vie se dérouler. Si, pour la plupart d’entre nous, cette notion peut prendre un visage tragique, elle a l’avantage de nous ramener au moment présent et de nous faire apprécier pleinement ce qui est là. Nous aimerions aussi avoir le contrôle sur les événements qui, justement, sont… hors de notre contrôle ! Et si nous acceptions de lâcher prise et d’accueillir l’impermanence ? L impermanence, comme son nom l’indique, est ce qui n’est pas permanent. La fleur est un parfait exemple de l’impermanence épanouie aujourd’hui, fanée demain, elle laissera sa place à un fruit… Ou pas. La notion d’impermanence affirme que toutes choses, du plus petit atome aux galaxies, de l’être humain à la montagne, du corps à la pensée, sont constamment en train de changer alors même qu’elles interagissent .Par les horloges, les fuseaux horaires, les montres nous avons temporalisé notre monde, ce qui représente une illusion de la permanence à l’échelle de la condition humaine. L’acceptation de l’impermanence nous mène tout naturellement au détachement. Autrement dit, en n'étant pas attaché à ce qui est , nous pouvons accepter pleinement le changement. Le non-attachement n’est pas de l’indifférence et ne garantit pas l’absence de douleur. Le sentiment de perte est complètement humain et implique un temps de deuil. Il y a des moments où la souffrance est très intense, d’autres moins. La souffrance aussi est impermanente... L’impermanence est l’idée selon laquelle les phénomènes, les choses, les êtres, les situations, les sentiments évoluent, changent d’instant en instant, se transforment tout le temps. C’est par exemple le cas de phénomènes qui apparaissent et disparaissent l’être humain naît, vit et meurt. Mais c’est aussi le cas de phénomènes qui durent toujours mais évoluent par exemple l’univers. Tout prend fin une journée difficile, une journée agréable, une chanson, une émotion, un dîner au restaurant, un article, un voyage, un chagrin d’amour. Méditer sur l’impermanence. Contempler l’impermanence est une pratique méditative qui permet de prendre conscience du caractère éphémère de toute chose. Cette observation est la première étape de l’apaisement. L’apaisement consiste à ne plus tenter de lutter contre l’impermanence, mais au contraire à accompagner le mouvement de la vie. C’est aussi s’inscrire dans l’instant présent. La tradition bouddhiste a identifié l’impermanence comme une des sources majeures de souffrance humaine étant donné que toutes les choses sont impermanentes, l’attachement à celles-ci est cause de souffrance. Les êtres humains s’accrochent fermement à leurs désirs alors que les choses ne sont ou ne restent pas toujours comme ils le souhaiteraient. Un peu de philo Héraclite d’Ephèse est le premier philosophe à avoir pensé le monde comme infini et en perpétuel changement, mais surtout le premier à le penser de façon positive L' impermanence est nécessaire pour que quelque chose soit et c’est précisément parce-que tout change que l’être humain peut changer. Il y a toujours un début après une fin. Tout devient possible Philosophe grec Présocratique de la fin du vie siècle av. natif de la cité d'Éphèse. Ses principaux intérêts Métaphysique, langage, temps, politique Ce postulat est confirmé par les découvertes scientifiques du XXème siècle La relativité en physique, l’évolution des espèces en sciences du vivant, la radioactivité et la découverte de l’instabilité des noyaux en physique atomique, la théorie du Big Bang en cosmologie, etc. En effet, le principe d’impermanence nous montre que rien n’est immuable ou éternel, que chaque chose tend à changer ou à disparaître. Tout est transitoire et rien ne dure ou ne perdure. La nuit fait place au jour, le printemps succède à l’hiver, la fleur s’ouvre et se fane, la jeunesse devient vieillesse, nous faisant, en prime, cadeau de la maturité et de la sagesse A voir ou revoir L'acceptation
À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage… Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie. Beaucoup démissionneront même éventuellement l’amour de notre vie, et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’aurevoirs et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons. Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage. Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.
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