pour skier en autriche ou créer la solidarité ailleurs

Sivous voulez profiter de la solidarité des autres, apprenez à respecter les règles qui en découlent. Si vous ne le voulez pas, alors ne International Coronavirus : l'OMS parle de "pandémie" Le bilan pays par pays s'alourdit. Les craintes de voir l'épidémie du nouveau Mairiede Lavelanet, Lavelanet. 5 816 J’aime · 820 en parlent · 203 personnes étaient ici. Page Officielle Mairie de Lavelanet en Ariège Page Officielle Mairie de Lavelanet en Ariège Facebook Protestonscontre l'inculpation de 10 militants en nous déclarant suspect(e) d'appartenance à une organisation criminelle ! Texte d’Estiva repris sur internet avec quelques petits ajouts de notre part. Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog Actualités Pétition pour le droit de ne pas manger d'animaux dans les écoles françaises Solidaritéterritoriale; Accéder aux services des Archives départementales. Etat civil; Immigration italienne; Baptêmes à Nice 1814-1860; Mariages à Nice 1814-1860; Recensement; Créer ou développer une activité. Consultez le dossier spécial. Faire garder votre enfant. Rechercher un assistant maternel; Accueil en structure collective Application De Rencontre Gratuit Pour Iphone. Et si les stations de ski suisses attiraient pendant les vacances de fin d’année les Européens qui ne peuvent dévaler les pistes italiennes, françaises et allemandes ? Ce scénario jette un froid à l’heure où plusieurs pays de l’Union européenne envisagent de prendre une décision commune dans le but de restreindre les déplacements de leurs citoyens, à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs frontières. Objectif freiner la circulation et la propagation du coronavirus et empêcher une troisième vague. L’interdiction des séjours au ski s’étendrait jusqu’au 10 janvier 2021. Mais voilà, la Suisse ne fait pas partie de l’Union européenne. Le pays et ses pistes de ski du Valais, du Jura ou encore du Vaud peuvent donc agir à leur guise, malgré des frontières communes avec l’Italie, l’Allemagne et la France. France, Allemagne, Italie pour l’instant Mercredi, la chancelière allemande a invité ses concitoyens à ne pas partir à l’étranger durant les vacances de Noël, en particulier pour des séjours de ski. La Bavière a déjà pris les devants et fermé ses stations dès mardi. En France, comme l’a annoncé le président Emmanuel Macron mardi soir, une réouverture des pistes de skis "dans de bonnes conditions" ne sera envisageable qu’en janvier. "Il me semble impossible d’envisager une ouverture pour les fêtes", a déclaré le président de la République. Ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex a expliqué qu'il sera "possible de se rendre dans les stations de ski pour profiter de l'air pur", mais "les remontées mécaniques et les équipements collectifs seront fermés". De son côté, en Italie, le Premier ministre Giuseppe Conte a été clair dans une interview à la chaîne de télévision La7 "Nous ne pouvons pas nous permettre d’autoriser les séjours à la neige". Fermer les remontées, c’est toute l’économie alpine qui s’effondre En Suisse, comme l’explique la RTS la Radio télévision suisse, "le contexte épidémiologique à la mi-décembre sera crucial. D’un point de vue institutionnel, le Conseil fédéral aurait le pouvoir de tirer la prise des remontées mécaniques comme il l’a fait en mars." Mais, précise la RTS, "le contexte est différent et cela ne semble pas être une option les enjeux économiques sont trop importants, et les cantons mettent la pression. Ils affirment que les concepts de protection sont testés et éprouvés. Les acteurs comptent sur une amélioration grâce aux restrictions actuelles. Des mesures qui ont d’ailleurs été prises entre autres pour sauver la saison de ski, notamment en Valais." "Nous avons pris notamment en Suisse romande des décisions lourdes en conséquences – la fermeture des restaurants pour prendre cet exemple – pour justement préserver la période des fêtes parce que celles-ci sont essentielles sur le plan économique", indique le ministre de l’Economie vaudois Philippe Leuba à la RTS."Si vous fermez les remontées mécaniques, c’est toute l’économie alpine qui s’effondre", regrette le mandataire. "Nous tenons un discours extrêmement clair. Il appartient de respecter strictement les impératifs sanitaires. Le comportement des gens est fondamental. C’est en respectant ces consignes sanitaires que nous pourrons assouplir le dispositif et préserver les vacances de Noël." La Suisse ne créera pas d’appel d’air D’après Philippe Leuba, "on ne créera pas d’appel d’air". L’ouverture des pistes suisses n’incitera pas les Français, Italiens, Allemands, Belges et autres étrangers à se venir en masse en Suisse pour enfourcher leurs skis. "Les normes sanitaires seront extrêmement strictes dans les stations pour préserver l’activité de ces stations tout en maintenant les protocoles sanitaires. Nous verrons ce qu’il en est des passages aux frontières et de la coordination européenne. Pour l’instant, elle n’existe pas." Elle n’existe pas parce qu’au sein de l’Union, un autre pays de montagnes, l’Autriche, risque de faire cavalier seul et de ne pas pratiquer la solidarité européenne. Le pays est toujours considéré, notamment par le voisin allemand, comme un territoire à risque. Eviter un deuxième Ischgl Jusqu’au 6 décembre, les pistes autrichiennes sont fermées dans le cadre d’un confinement national. Maintenir la fermeture des pistes après cette date, jusqu’à la fin des fêtes, à la demande l’Union européenne, "entraînera une perte de 2 milliards d’euros pour laquelle elle devra payer", a estimé Gernot Blümel, le ministre des Finances. Tous les regards sont rivés sur la Suisse mais également l’Autriche après l’épisode de la station d’Ischgl. , "l’Ibiza des Alpes". Au début de l’épidémie, 1600 Européens infectés par le covid-19 ont séjourné à Ischgl, facilitant ensuite la propagation du virus sur tout le continent. Par exemple, sur 1423 cas recensés à l’époque en Norvège, 531 seraient liés à Ischgl. Au Danemark, plus d’un quart des cas avérés provenait de la station autrichienne. Tout cela, à cause d’un serveur de bar infecté début mars et de son patron qui a tardé à fermer son télévisé de 19h30 le 25/11 PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous Le skieur Matthieu Bailet s'est classé deuxième du super-G de Saalbach ce dimanche 7 mars. Un exploit que le Niçois de 24 ans peine encore à réaliser "C'est une grande satisfaction !", a-t-il déclaré. Il n'arrive toujours pas à réaliser ! Ce dimanche 7 mars, Matthieu Bailet est arrivé deuxième du super-G de Saalbach, en Autriche. Le skieur alpin décroche ainsi son premier podium en Coupe du monde. "Magnifique, satisfait, de la folie ! Un rêve de gosse se réalise. C'est tout mon travail qui paye aujourd'hui et c'est une grande satisfaction !", s'est-il exclamé à l'issue de la course. Vainqueur du super-G lors des championnats mondiaux juniors de Sotchi en 2016, le Niçois de 24 ans ne s'était pas encore illustré dans la cour des grands jusqu'à présent, il n'avait pas réussi à aller au-delà de la 6ème place sur une manche de Coupe du monde et de la 8ème place sur un super-G. Parti avec le dossard n°16, le sportif n'était donc pas favori mais a réussi à créer la surprise ce week-end. À sa propre stupéfaction "Première seconde, je m'interroge un peu. Puis après j'ai réalisé et j'ai commencé à espérer !"Un rêve de gosse qui se réalise 🥈🎉💥Dream FirstPodium Happy Proud NeverGiveUp Bailet Matthieu bailet_matthieu March 7, 2021 Coup du hasard c'est le Suisse Marco Odermatt 1'23"59 qui a décroché la première place, un concurrent que Matthieu Bailet + 0"62 connaît très bien. "Ça me rappelle de très bons souvenirs à Sotchi, j'étais arrivé premier et lui deuxième. J'espère pouvoir l'affronter tout au long de ma carrière !"Un skieur made in NiceNé dans les Alpes-Maritimes, le skieur évolue à l'Inter club Nice et fait partie des grands espoirs du ski alpin français. Le maire Christian Estrosi n'a d'ailleurs pas manqué de saluer sa performance sur les réseaux sociaux. Toutes mes félicitations à bailet_matthieu pour cette 2ème place 🥈 au Super G de saalbach en Autriche. Le premier podium en coupe du monde de sa carrière ! Quelle immense fierté. Bravo Matthieu !Les skieurs ⛷ lesstationsnca au sommet ! 🇫🇷 fisalpine Christian Estrosi cestrosi March 7, 2021 Matthieu Bailet devra à présent continuer sur sa lancée le prochain rendez-vous de Coupe du monde se tiendra à Kranjska Gora, en Slovénie. Der von unserem Aktivisten Axel Magnus verfasste Artikel zum kläglichen Versagen der Bundesregierung bei der Bewältung von Pandemie und Wirtschaftskrise ist mittlerweile auch in Frankreich erschienen. Für alle Interessierten veröffentlichen wir daher hier die französiche Version. Comme pratiquement partout ailleurs dans le monde, le gouvernement autrichien échoue lui aussi lamentablement et ne parvient pas à assurer la protection sociale de la population ni à faire face à la pandémie de COVID-19. Ce n’est pas surprenant. Les gros donateurs au sein des entreprises, des industries du ski et du tourisme, le poussent à tout mettre en oeuvre pour sauvegarder les profits – quel qu’en soit le prix. Quel qu’en soit le prix» c’est ce que le gouvernement a déjà dit au début de la pandémie. Beaucoup de gens se sont laissés aveugler et maintenant ils sont déçus et en colère. Et à juste titre ! Nous ne nous sommes jamais fait d’illusions quant à cette déclaration. Dès le début, nous avons expliqué que le gouvernement voulait dire Quel qu’en soit le prix à payer que les travailleurs, les jeunes et les retraités doivent pour les grandes entreprises et les super riches.» Entre-temps, l’apparition plus ou moins accidentelle du COVID-19 a entraîné la combinaison d’une pléthore de crises crise économique, crise sociale, crise climatique, qui provoque des mutations qui s’accélèrent et pourrait donc être responsable de la pandémie, et crise sanitaire. En un mot, le système est en crise ! Soyons solidaires contre la crise, le gouvernement et l’extrême droite!» C’est avec ce mot d’ordre que nous essayons actuellement, en lien avec de nombreuses autres organisations, de créer une alternative progressiste aux protestations actuellement dominées par la droite, dans le cadre du plateforme Offensive contre la droite». Nombreux sont ceux qui n’en peuvent plus parce que leur santé s’est dégradée des suites de la pandémie, parce qu’ils ont perdu leur emploi ou parce que ce dernier est menacé; ils se retrouvent en chômage partiel, ils ne savent plus où trouver l’argent pour vivre, leur psychisme souffre de cette situation… Ils ont tous été oubliés et le sont encore par le gouvernement qui ne leur donne que des miettes. Bon nombre d’entre eux, par peur existentielle, prennent des positions sur le COVID-19 que les faits contredisent. Par peur, ils ne voient rien de mal à marcher aux côtés de l extrême droite et des fascistes et à leur donner une tribune. Il est donc évident que la crise du système est profonde. Toujours est-il qu’il s’agit en premier lieu de la lutte entre différentes idéologies. Nous sommes d’avis au vu de la convergence de la multitude de crises mentionnées plus haut qu’il faut se demander de manière offensive si le capitalisme peut être capable de les résoudre. Même si nous sommes conscients que ce n’est pas le cas, les masses d’aujourd’hui ne le savent pas encore. Mais dans un mouvement commun avec eux, il sera plus facile pour eux d’arriver aux mêmes conclusions. Lors du rassemblement Solidarité au lieu de crise» du 30/01/2021, nous avons donc résumé notre position comme suit Nous ne pensons pas que tous ceux qui descendent actuellement dans la rue pour protester contre les mesures inefficaces du gouvernement pour contenir la pandémie COVID-19, soient des fascistes. Beaucoup de ces gens manifestent parce qu’ils n’en peuvent plus, parce que le gouvernement échoue lamentablement en ne leur assurant pas un avenir matériellement sûr. C’est par là qu’il faut commencer, afin de leur offrir vraiment un moyen de mettre fin à leur situation souvent désespérée, en opposition aux joueurs de flûte de droite aux côtés desquels ils se retrouvent à marcher actuellement. Nous devons donc nous attaquer aux conséquences que la crise économique entraîne, telles que le chômage et l’appauvrissement de masse, en même temps que nous nous attaquons à la pandémie et à un gouvernement qui ne parvient pas à résoudre ces problèmes, en mettant en évidence la vraie cause de cette double crise, à savoir le capitalisme.» Les revendications qui peuvent nous aider à atteindre cet objectif sont par exemple Ensemble contre la précarité de l’emploi, le chômage et l’appauvrissement de masse – ensemble pour une réduction du temps de travail, une allocation de chômage illimitée avec un taux de remplacement net de 80% et des salaires qui permettent de vivre convenablement! Ensemble contre l’extrême droite, les fake news et les mythes conspirationistes! Ensemble pour un développement massif du système éducatif, des services sociaux et des soins de santé! Taxation des grandes fortunes et de la valeur ajoutée – ensemble pour un monde sans crise économique, ni climatique ni sanitaire! Bitte folge und like uns Par euronews avec AFP, AP • Mise à jour 02/12/2020 La station de ski de Chatel, dans les Alpes françaises, le 1er décembre 2020 - Tous droits réservés FABRICE COFFRINI/AFPUne scène traditionnelle d'hiver dans une station de ski de la neige, des chalets,..., mais pas de touristes. La station italienne de Cervinia-Breuil a des airs de villes fantômes. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant. Non sans contestations, les stations italiennes, françaises et allemandes seront fermées pendant les vacances de Noël pour tenter de contrôler la pandémie de n'y aura pas de remontées mécaniques, pas de restaurants, même si rien n'interdit malgré tout d'aller respirer l'air pur des montagnes enneigées...Depuis une semaine, la chancelière allemande Angela Merkel cherche à coordonner la fermeture des stations de ski au niveau européen, au moins jusqu'à la nouvelle a été mise sous pression par Berlin, Paris et Rome et accuse même l'Allemagne d'ingérence. Même si l'hiver dernier, les stations de sports d'hiver autrichiennes se sont révélées être un terrain très propice au Covid-19, Vienne n'a pas l'air de vouloir déjà pris leur décision, la Suisse et le Lichtenstein ouvrent leurs stations. L'Espagne et Andorre pourraient faire de de voir naître cette coordination, la France a annoncé réfléchir à "des mesures restrictives et dissuasives" à l'encontre des vacanciers français récalcitrants."S'il y a des pays à l'intérieur ou à l'extérieur de l'UE qui gardent leurs stations de ski ouvertes, nous aurons en effet des mesures de contrôle pour dissuader en premier lieu nos citoyens de se rendre dans des zones considérées comme présentant un risque d'infection. Et ce, afin de ne pas créer une situation de déséquilibre, les stations en France, en Italie, en Allemagne devant rester fermées alors que d'autres sont ouvertes" a expliqué le président français Emmanuel Premier ministre belge Alexander De Croo qui était à Paris, à ses côtés, mardi, est du même avis. Il n'est pas question de laisser faire la concurrence déloyale "Il doit y avoir une solidarité entre les pays européens et les autres pays à nos frontières. Je pense que nous ne pouvons pas demander à nos stations de ski de rester fermées et voir les gens aller ailleurs".Mais quelles mesures restrictives pourraient empêcher de se rendre dans les stations suisses ou autrichiennes ? En Bavière, par exemple, les skieurs savent déjà qu'ils devront observer une quarantaine de 10 jours à leur retour de vacances. **Ce matin, le Premier ministre français Jean Castex évoquait une mise à l'isolement de 7 jours pour les Française qui se seraient rendus à l'étranger. **Les stations autrichiennes, elles, disent avoir tout fait pour prévenir les contaminations ski sur les pistes en plein air, mais pas de sorties dans les bars, les restaurants en fin d'après-midi ou de boîtes de nuit le soir. Les télésièges sont tous à l'air libre. Quant aux téléphériques, beaucoup arguent qu'elles ne font pas courir plus de risque que les transports en commun dans les secteur du ski français en colère"La Suisse a fait de la communication pour promouvoir un service de bus transfrontaliers pour venir chercher nos skieurs !", a assuré Jean-Luc Boch, président de l'Association nationale des maires de stations de montagne ANMSM."Si l'Autriche et la Suisse, qui sont nos deux principaux concurrents, ouvrent, ça nous pose un sérieux problème pour Noël et pour l'avenir", a déclaré le PDG de Compagnie des Alpes, Dominique Marcel, au site le président de la Confédération pyrénéenne, Michel Poudade, "rien n'empêchait le gouvernement de mettre en œuvre des mesures permettant d'avoir des stations ouvertes, d'autres fermées selon les régions et les problématiques sanitaires".Pour Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France DSF, "le malheur des autres n'a jamais fait mon bonheur", et les professionnels continuent à plaider pour une secteur de la montagne ne décolère pas depuis l'annonce que les remontées mécaniques resteront fermées en décembre, donc pour les vacances de Noël et l'avant-saison qui représentent 20 % de l' la décision "a été arbitrée", a fait valoir une source au stations sont "des lieux de brassage" où "on se retrouve dans des lieux qu'on a loués à plusieurs. On sait que c'est comme cela qu'on s'infecte et donc on cherche plutôt à l'éviter" pour "ne pas sacrifier tous les efforts qu'on a faits", a argumenté Emmanuel Macron."Si par malheur ... l'épidémie repart ... et que cette fois-ci c'est du mois de janvier au mois d'avril qu'il faut fermer les stations de sports d'hiver et les stations de montagne, on sera tous perdants et, là, c'est 80 % du chiffre d'affaire de l'économie de la montagne qui sera perdu", a martelé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, mardi soir sur lundi, d'une série d'aides - indemnisation des remontées mécaniques, chômage partiel avec "un reste à charge zéro" pour les saisonniers- n'a nullement calmé le et élus se rassembleront pour protester contre la fermeture des remontées mécaniques qui pèse sur toute l'économie des stations-villages et des vallées, ce mercredi matin à Bourg d'Oisans, en Isère et Bourg-Saint-Maurice, en Savoie. La station de ski de Semmering, en Autriche, le 24 janvier 2021 / AFP Des haut-parleurs appellent les skieurs sagement alignés à garder leurs distances et à porter un masque FFP2 en apparence, la station autrichienne de Semmering s'est bien adaptée à la malgré la multitude de précautions, le maintien des sports d'hiver en pleine crise sanitaire en hérisse plus d' d'abord dans les pays voisins privés de glisse, comme l'Allemagne et la France, mais aussi en Autriche, en dépit de l'image de "nation du ski" qu'aime se donner ce pays alpin d'Europe ceux qui goûtent aux cimes et ceux qui jonglent tant bien que mal entre télétravail et école à la maison, le divorce est d'attente à un télésiège de la station de Semmering, le 21 janvier 2021 / AFP Robert Buchmeyer fait partie du premier camp. Passionné qui croque les pistes depuis l'âge de six ans, il a dû renoncer à sa semaine de vacances pour cause de fermeture des hôtels mais il ne boude pas le plaisir de journées à la montagne."C'est excellent pour la santé, humer le bon air, et puis on n'a pas grand chose d'autre à faire", confie-t-il à l'AFP, ses chaussures de ski claquant sur le bitume du parking de Semmering, à une heure de Vienne. - "Chance de briller" -Concerts annulés, musées et restaurants fermés, enfants privés de classe, le gouvernement vient de prolonger le troisième confinement. Rare exception le ski, discipline de plein air jugée moins à risques. A Semmering, en Autriche le 21 janvier 2021, les remontées mécaniques fonctionnent / AFP Si la pression de l'industrie, forte de 250 stations qui représentent une manne économique pour le pays, a joué un rôle, la décision du gouvernement tient aussi du registre émotionnel, estime Rudolf Müllner, historien du sport à l'Université de vaste empire à Etat croupion, l'Autriche déchue au gré des chocs du 20e siècle a puisé après-guerre sa fierté dans le ski. "C'était LA chance de briller sur la scène mondiale", souligne l'analyste. "Il n'y a que dans ce sport" que le pays pouvait "affirmer de la sorte son identité", insiste-t-il. Dans les années 1960, des familles entières suivaient les exploits de champions adulés à la télévision, les jeunes adolescentes placardaient des posters géants dans leurs chambres et les classes moyennes découvraient les plaisirs de la glisse. Trois décennies plus tard, deux-tiers des Autrichiens s'adonnaient au ski de manière régulière. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'un tiers, selon les chiffres de l'Institut de recherche des loisirs et du tourisme. Une désaffection liée à la hausse du prix des forfaits, à l'offre plus large de divertissements et à une prise de conscience Cohue et contaminations -A l'entrée d'une des remontées mécaniques de la station de Semmering, le 21 janvier 2021 / AFP Et la situation actuelle ne va pas contribuer à redorer l'image du ski, selon Peter Zellmann, directeur de l' se sont ainsi offusqués à la vue des photos de foule aux remontées mécaniques largement partagées sur les réseaux sociaux, et à la récente découverte de foyers de contaminations dans plusieurs stations."C'est devenu un profond facteur de division", confirme l'ancienne skieuse Nicola Spiess-Werdenigg. "Quand certains se réjouissent de skier tandis qu'une mère est bloquée à la maison avec ses trois enfants et ne peut même pas aller au zoo, naturellement cela blesse et nourrit la colère", solidarité, elle n'ira pas skier cet hiver et aurait aimé pareille décision au niveau européen, mais le chancelier conservateur Sebastian Kurz avait refusé la proposition allemande d'une fermeture station de ski de Semmering, le 21 janvier 2021 / AFP Pour autant, toutes les stations ne se frottent pas les mains. Si les petites comme Semmering ont tiré leur épingle du jeu en attirant les Viennois, les grandes stations du Tyrol ouest, qui accueillent d'ordinaire des millions de touristes étrangers, sont largement désertées. La décision controversée des autorités n'évitera pas "une catastrophe économique, dont nous commencerons à prendre la pleine mesure dans six mois", avertit M. les pistes de Semmering, Tanja, enseignante de 32 ans, a une pensée pour ses concitoyens moins chanceux qu'elle. Fermer les stations redonnerait un sentiment d'unité au pays, admet-elle, tout en jugeant difficile de satisfaire tout le monde "par temps de pandémie".

pour skier en autriche ou créer la solidarité ailleurs